Histoire et patrimoine

Un riche passé historique

Après la conquête romaine, Virieu-le-Grand prit une certaine importance grâce à la présence de sources et à sa situation au carrefour de plusieurs voies de circulation.

Des sépultures gallo-romaines ont été découvertes le long de la route de Lyon et d’autres, d’origine burgondes, à l’emplacement du parking de la gare.

Au XIe siècle, Virieu passa sous la domination de la Maison de Savoie . Un membre de cette famille fit alors ériger le château, tout en haut du village. Dévasté lors d’un incendie en 1726, il ne fut jamais reconstruit. La porte de la Maréchalerie (son entrée principale) en est un vestige.

Au Moyen-Âge, Virieu était renommé pour ses tanneries et ses cuirs.
En 1601, le traité de Lyon, signé par Henri IV, incorpora la seigneurie de Virieu au royaume de France.
Louis XIII érigea ensuite la baronnie en marquisat du Valromey, récompensant ainsi Honoré d’Urfé pour les services qu’il avait rendus au pays.

Honoré d’Urfé est l’auteur du premier roman écrit en langue française : l’Astrée.
Le buste de cet illustre homme de lettres orne la fontaine de la place principale du village.

En empruntant la route de Lyon, vous passerez devant le Clos Montfalcon, agréable jardin public. Au fond de ce parc, se trouvait probablement la plus ancienne maison de Virieu : La Maison Gros maison à arcades récemment modifiée.

Une venelle va ensuite vous conduire au quartier de La Moutarde.
Là, vous pourrez remarquer une bâtisse qui a conservé les caractères propres aux maisons de vignerons Bugistes : cellier, habitation à l’étage, granges avec lauzes placées en pare-feu, jardins séparés du corps de logis.

L’église Saint-Romain se trouve dans ce quartier.
Elle fut édifiée au XIIème siècle, partiellement détruite à la Révolution puis, remaniée en 1819.

Poursuivez la visite par la rue du Montet. Vous passerez devant :

La Tour des Prost
C’était une tour de péage qui fut construite vers 1370 (la maison du prévôt, propriété de la famille des Prost, puis de la famille Fabry.) Elle a été inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1935.

La Maison des seigneurs de Longecombe (à gauche)
C’est la plus ancienne des trois nobles demeures de cette rue. Remarquez, son porche ogival ses fenêtres à meneaux, sa tour décapitée. La façade sur la rue est classée monument historique.

La Maison Mugnier – Callet (à droite)
Elle date du début du XVIe siècle. Ce beau bâtiment fut construit pour Pierre Mugnier, camérier du duc de Savoie. Observez sa haute tour carrée, ses fenêtres à meneaux et sa porte moulurée. Elle est classée monument historique.

La Maison des Lompnes avec la Tour de Croz. Cette magnifique maison fut édifiée au XVI siècle pour Mermet des Grièges, péager. Une partie est de cette époque. L’autre, lui est postérieure. Admirez la très curieuse toiture qui couvre la tour : un toit à pan coupé garni de lauzes disposées en fer à cheval.

La place de la mutualité. Au début du XXème siècle, se trouvait à cet emplacement, une coopérative de production de beurre et de gruyère.

Un ancien four banal (seul restant des trois qui existaient autrefois dans le village) est mis en service, lors de « la fête du four « . Il sert à la préparation de tartes, de salés et de pains à l’ancienne.

Poursuivez votre ascension vers le haut du village, vous passerez devant les anciennes usines à chaux et ciment Lourdel, devenues, après leur fermeture, une colonie de vacances.

Vous serez alors dans la direction de la célèbre cascade de Clairefontaine qui se trouve en amont de Virieu, non loin des sources de l’Arène.
Cette cascade offre un spectacle féerique en hiver, lorsqu’elle est émaillée de givre et de stalactites de glace.
Honoré d’Urfé l’a évoquée dans un poème lyrique : le Sireine.

L’histoire de notre village continue…

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